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    Perruche à ailes vertes

     Cette espèce ressemble beaucoup aux Perruche royale et Perruche d'Amboine. Elle mesure environ 36 cm de long.
    Cet oiseau peuple les forêts denses jusqu'à 2 800 m d'altitude.
    La Perruche à ailes vertes vit dans la partie orientale de la Nouvelle-Guinée où elle est fréquente, en particulier en Papouasie .

     

    Perruche à ailes vertes

    Perruche à ailes vertes

    Perruche à ailes vertes

     


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    L'Ara rouge ou Ara Macao

    L'Ara rouge ou Ara Macao

    Les aras rouges sont des oiseaux extrêmement sociaux qu'on ne trouve presque qu'en groupe, souvent d'une vingtaine d'individus. Les aras ne s'éloignent de leur groupe, en couple, que pendant la période de reproduction. Ils recherchent ensemble leur nourriture, puis retournent le soir dans un endroit commun pour dormir. À des moments précis en effet, les aras s'envolent ensemble pour chercher un endroit où dormir, ce deux fois par jour (à midi et la nuit). Les membres d'une même famille volent très près les uns des autres et recherchent un contact corporel lorsqu'ils dorment.

    Les chercheurs n'ont pas pu distinguer de hiérarchie chez les aras jusqu'à maintenant, car leurs groupes ne semblent pas être menés par un chef. Toutefois, les aras les plus jeunes laissent toujours la priorité aux plus âgés lorsqu'il s'agit de se nourrir : ce n'est que quand les plus vieux ont terminé de manger que les plus jeunes commencent. La raison de cette pratique est toutefois plus pragmatique que due à la politesse. Les oiseaux plus âgés sont en effet plus expérimentés et savent mieux que les autres où l'on trouve de la nourriture. Les oiseaux les plus jeunes apprennent en observant et en imitant les plus âgés afin de devenir plus tard eux aussi des modèles.

    Les aras ne possèdent pas de territoires propres, mais parcourent régulièrement une zone étendue dont ils n'essayent pas d'interdire l'accès aux autres aras. Il arrive ainsi que plusieurs groupes d'aras se rassemblent sur un même arbre. L'abondance de nourriture rend une défense du territoire complètement inutile. Toutefois, lorsque plusieurs groupes se retrouvent sur un même arbre, ils font très attention à ne pas se mélanger. Il n'y a pas non plus de lutte pour trouver un partenaire chez les aras : comme pour la plupart des autres espèces de perroquets, lorsqu'un couple s'est formé, il demeure ensemble jusqu'à la mort de l'un des deux.

    Les cris ont une fonction importante pour la cohésion des couples et des groupes dans ces forêts tropicales très denses. Les aras rouges étant des animaux sociaux, ils font plus que de simples cris : ils émettent des sons différenciés qui ont

    significations différentes pour leurs congénères.

     

    L'Ara rouge ou Ara Macao

     

     

    L'Ara rouge ou Ara Macao

    L'Ara rouge ou Ara Macao

    L'Ara rouge ou Ara Macao

     


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    L'Albatros

    Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
    Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers
    Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
    Le navire glissant sur les gouffres amers.

    A peine les ont-ils déposés sur les planches,
    Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
    Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
    Comme des avirons traîner à côté d'eux.

    Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
    Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
    L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
    L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!

    Le Poète est semblable au prince des nuées
    Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
    Exilé sur le sol au milieu des huées,
    Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
    Charles Baudelaire
    Spleen et idéal
    Les fleurs du mal

     

    L'Albatros

    L'Albatros

     


    20 commentaires
  • Merci à toutes et tous pour vos passages .

    John Liston Byam Shaw

     

     

     

    Merci à toutes et tous pour vos passages .

    William Kuhnert

    Bises à toutes

     

     

    Merci à toutes et tous pour vos passages .

     

     


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  •  L’Ara de Spix (Cyanopsitta spixii) est un oiseau très menacé appartenant à la famille des psittacidés. Il a été nommée ainsi en hommage au zoologiste et un explorateur
    allemand Johann Baptist von Spix (1781-1826).

     

    Ara de Spix

    Johann Baptist von Spix.

    C'est un ara de taille moyenne, entièrement bleu, légèrement verdâtre sur la poitrine et le ventre. La tête est gris clair teinté de bleu et le bec noirâtre.
    Bien que totalement protégé par la législation brésilienne depuis 1967, l’Ara de Spix n’a été redécouvert dans la nature qu’en 1985, quand 5 oiseaux (dont 2 couples) furent localisés dans le Nord de l’État de Bahia. Des piégeurs avaient été actifs dans la région pendant une quinzaine d’années, capturant au minimum 23 oiseaux, voire 40, et il semble qu’en 1988 les 5 derniers avaient été braconnés. Cependant, un dernier survivant sauvage fut localisé en 1990. On se rendit compte alors que, si le piégeage était responsable de la raréfaction récente de l’espèce, sa cause essentielle était la destruction des forêts constituant son habitat de nidification, dont il ne subsisterait plus que 30 km2.

     

    Ara de Spix

    En 1990, les autorités brésiliennes de conservation de la nature ont créé un Comité permanent pour la restauration de l’Ara de Spix, qui rassemble diverses parties intéressées, dont la plupart des détenteurs d’oiseaux captifs, ainsi que des représentants d’organismes internationaux de conservation de la nature. Des essais ont été tentés afin d’améliorer les résultats de la reproduction en captivité, ce qui a porté à plus de 30 individus le nombre d’aras captifs ; mais la plupart de ceux-ci sont très apparentés, ce qui pourrait entraîner des problèmes de consanguinité. En outre, se pose la question de savoir si des oiseaux nés en captivité ont la capacité de servir réellement les intérêts de l’espèce. En effet, chez les aras, les relations avec leur milieu sont basées sur l’apprentissage et la transmission des traditions. Il leur faut des années pour découvrir les secrets de leur environnement, et il semble peu probable que des oiseaux nés en captivité et appartenant à une espèce éteinte à l’état sauvage seraient aptes, en partant de zéro, à retrouver les informations dont ils ont besoin.

    En 1995, après analyse des plumes de l’Ara de Spix encore en liberté, réalisée dans le but d’en confirmer le sexe (mâle), une femelle captive mais d’origine sauvage fut relâchée pour qu’elle le rejoigne. Cependant, le mâle sauvage s’était apparié avec un Ara d'Illiger solitaire, et bien que la femelle relâchée ait rencontré le mâle, ils ne formèrent pas de couple, peut-être à cause de l’Ara d’Illiger, et par conséquent la femelle disparut. Quant au mâle, il n’a plus été revu depuis l'an 2000 et il est probablement mort ; selon l'UICN, l’espèce est donc désormais probablement éteinte dans la nature, et ne subsiste plus qu’en captivité.

     

    Ara de Spix

    L’Ara de Spix figure à l’annexe I de la CITES depuis sa création (cette annexe I regroupe les espèces dont le statut est si défavorable qu’aucune forme de commerce n’est acceptable) ; la possession privée de cet ara a même été prohibée par la loi brésilienne depuis les années 1960, ce qui n’a pas empêché les derniers spécimens d’aboutir entre les mains des plus riches collectionneurs du monde. Aucune législation n’a pu par elle-même aider une espèce aussi convoitée.

    Les quelques dizaines d'individus vivant en captivité sont désormais présents au Qatar, aux îles Canaries (Espagne), en Allemagne et au Brésil même. Une coordination est actuellement mise en place pour reconstituer une population plus importante par échange des individus.

    Bonne soirée à toutes et tous

     

     

    Ara de Spix

     

     

     

     

     

     

     


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