•  Un oiseau de feu , littéralement « oiseau chaleur », ) est un oiseau légendaire issu du folklore des pays slaves (Russie, Pologne, Ukraine…). Paré de plumes rougeoyantes et venu d'une terre lointaine, il représente en même temps une bénédiction et une malédiction pour celui qui le capture.

    La légende a été popularisée en Occident par 

     

    le ballet de Serge Diaghilev et Igor Stravinski, L'Oiseau de feu.

     

    L'oiseau  de feu

    Illustration d'un conte sur l'oiseau de feu
    Ivan Bilibine, 1899

     

    L'oiseau de feu est invariablement décrit comme un grand oiseau dont le plumage majestueux irradie une lumière rouge, orange et jaune — telle la flamme turbulente d'un feu. Ses plumes ne cessent pas de rougeoyer, même détachées du corps ; une simple plume peut ainsi éclairer une grande salle, si elle n'est pas dissimulée. Dans l'iconographie la plus récente, l'aspect de l'oiseau de feu est habituellement celui d'un paon aux couleurs de feu, complété d'une crête sur la tête, et à l'extrémité des plumes de sa queue, des « yeux » rougeoyants.

     

    Dans les contes de fées, l'oiseau de feu est typiquement l'objet difficile à trouver dans une quête. La quête débute habituellement par la découverte par le héros d'une plume perdue (de la queue de l'oiseau), à partir de laquelle le héros se met en route pour trouver et capturer l'oiseau vivant.

     

    L'oiseau  de feu

     

     

     

    Le mot russe птица (ptitsa) étant féminin, l'Oiseau de feu est envisagé par les Russes comme un être féminin, raison pour laquelle on traduit parfois par « l'Oiselle de feu »
    L'oiseau de feu apparaît dans les contes traditionnels russes suivants, recensés par Alexandre Afanassiev dans ses Contes populaires russes :

     

    L'oiseau  de feu

     

     

    Conte d'Ivan-tsarévitch, de l'oiseau de feu et du loup gris .

    L'Oiseau de feu et la tsarine Vassilissa .

     

    L'oiseau  de feu

    L'oiseau  de feu

    L'oiseau  de feu

     

    Le prince Ivan rentrant sur un tapis volant avec l'oiseau

    de feu capturé (Viktor Vasnetsov).

     

    L'oiseau  de feu

     

     

     

     


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  • Une bonne nuit à toutes et tous

    Une bonne nuit à toutes et tous

    Une bonne nuit à toutes et tous

    Une bonne nuit à toutes et tous

    Une bonne nuit à toutes et tous

     


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  • Le condor des Andes (Vultur gryphus) est une espèce d'oiseaux de proie diurnes des falconiformes. Appartenant à la famille des Cathartidae, ce rapace charognard est la seule espèce du genre Vultur. Il vit en Amérique du Sud, tout le long de la cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Par son envergure de 3,20 mètres, il est le plus grand oiseau terrestre volant de l'hémisphère ouest, n'étant dépassé que par l'Albatros hurleur, grand oiseau marin avec une envergure pouvant aller jusqu'à 3,60 mètres.

     

    C'est un grand vautour noir avec une collerette de plumes blanches autour de la base du cou et, en particulier chez le mâle, de grandes taches blanches sur les côtés. La tête et le cou sont presque déplumés et sont d'une couleur rouge sombre. Ils peuvent recevoir brusquement un afflux de sang et donc changer de couleur en réponse à l'état émotionnel de l'oiseau. Chez le mâle, il y a une caroncule sous le cou et une grande crête sur le sommet de la tête. Contrairement à la plupart des oiseaux de proie, le mâle est plus grand que la femelle.

     

    Le condor est essentiellement charognard. Il préfère les grandes carcasses, telles que celles de cerfs ou de bovins.

     

    Il atteint sa maturité sexuelle à cinq ou six ans et vit à des altitudes de 3 000 à 5 000 m généralement sur des rochers inaccessibles. La femelle pond un ou deux œufs. C'est l'un des oiseaux vivant le plus longtemps au monde, avec une durée de vie allant jusqu'à 50 ans.

     

    Le condor des Andes est un symbole national pour le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur et joue un rôle important dans le folklore et la mythologie des régions andines. Le condor est considéré comme quasi menacé par l'UICN. Il est menacé par la perte d'habitat et par l'empoisonnement résultant de la consommation de carcasses de bêtes mortes elles-mêmes empoisonnées. Des programmes de reproduction en captivité ont été mis en place dans plusieurs pays.Son envergure peut atteindre 3,50 mètres, sa taille moyenne est de 105 cm mais peut aller jusqu'à 130 cm avec un poids moyen observé de 9 kg à 12 kg . Mais contrairement aux autres rapaces la femelle est plus petite que le mâle pour une raison inconnue. Adulte, le mâle pèse entre 11 et 15 kg et la femelle entre 6 et 14 kg 

     

    Illustration de Gauchos chassant des condors au lasso en 1895

     

    Condor des Andes

     

     


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  • ballade sur chants et images d' oiseaux

    ballade sur chants et images d' oiseaux

     


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  • Un conte sur les oiseaux migrateurs

    Yolanda et Albert étaient deux petites oies sauvages aussi gentilles l'une que l'autre. L'année précédente, elles étaient sorties de leur œuf  à quelques jours d'intervalle, et comme leurs parents nichaient près du même lac, elles ne s'étaient plus quittées.

     

    Leur premier printemps fut absolument merveilleux : tous deux avaient appris à nager sur les eaux du lac, c'était tellement délicieux de patauger dans l'eau fraîche et claire, d'observer les poissons, de jouer entre les roseaux ! Les deux amis avaient aussi appris à voler, d'abord maladroitement, puis de façon de plus en plus assurée.

     

    L'été qui suivit fut tout autant agréable : ils volaient ensemble de longues heures au-dessus des forêts vertes et fraîches, des prairies fleuries, des prés où broutaient les animaux. Ils faisaient la sieste à l'ombre des hautes herbes près du lac, visitaient de petits étangs voisins...

     

    Mais durant l'automne, les jours ne furent pas si beaux. La nature peu à peu changea : les arbres prirent des couleurs flamboyantes avant de perdre leurs feuilles, le soleil se cachait plus souvent, des pluies froides les obligeaient à rester blottis près de leurs parents... Le vent se gonfla de grosses bourrasques qui les faisaient chavirer dans les airs.

     

    Et lorsque l'hiver survint, ce fut vraiment affreux : la neige recouvrit tout, cachant les graines et les herbes qu'ils auraient pu manger. La faim les tenaillait, le froid glacial les pétrifiait, le vent les faisait souffrir... Les jours succédaient aux jours, plus affreux les uns que les autres. Plus d'une fois, Yolanda et Albert crurent mourir ! Mais leurs parents les serraient contre eux pour les  protéger du froid et de la neige, ils leur abandonnaient les minuscules morceaux de nourriture difficilement trouvés... 

     

    Heureusement, le printemps revint, et la vie reprit son cours. Mais la colonie d'oies sauvages n'était plus aussi insouciante que l'année précédente. Yolanda et Albert reprirent leurs promenades sur le lac, leurs vols au-dessus des forêts, mais ils assistaient aussi à de longs conciliabules entre les oies adultes. Toutes semblaient graves...

     

    Un soir, alors que l'automne revenait, les parents de Yolanda lui expliquèrent qu'après de longues discussions, la colonie avait décidé de se déplacer vers le sud, dans un pays où le froid n'existait pas : la vie y serait plus belle ! Alors commença le voyage le plus long jamais entrepris par les oiseaux : ils volaient des jours entiers avant de se poser quelques heures sur un lac ou un étang afin de se reposer et de trouver de quoi se nourrir. C'était très dur pour les petites oies, mais Albert et Yolanda volaient côte-à-côte et s'encourageaient l'un l'autre lorsque leurs ailes se faisaient lourdes. 

     

    Un soir, alors qu'ils avaient volé plus longtemps encore que les jours précédents, leurs efforts furent récompensés : leurs parents leur annoncèrent qu'ils étaient arrivés dans leur nouveau lieu de vie. Albert était bien trop fatigué pour s'en réjouir, et il s'endormit sur le champ. Mais le lendemain matin, quelle surprise il eut en ouvrant les yeux !

     

    Sous ses yeux ébahis s'épanouissaient des fleurs aux couleurs éclatantes et aux parfums enivrants, des arbres exotiques qu'il n'avait jamais vus, et les eaux près desquelles les oies avaient pris place étaient d'un bleu turquoise... Yolanda le rejoint et ils partirent tous les deux à la découverte du royaume du soleil : que de joies en perspective ! Leur automne se passa ainsi, de surprise en surprise et de découverte en découverte. Quant à l'hiver, il n'aurait pu être plus beau : les températures étaient douces, il n'y avait ni neige ni pluie glacée, l'eau regorgeait toujours de nourriture, et le vent tiède les portait délicieusement dans les  airs... Quelle chance ils avaient d'être ici, loin des terres froides du Nord !

     

    Le printemps revint à son tour. Yolanda et Albert étaient des oies adultes maintenant, et ils devraient bientôt trouver un partenaire pour la vie, afin de fonder une famille, avoir de petits oisons... Ils passaient de plus en plus de temps ensemble, et il semblait que rien ne pourrait jamais les séparer ! Leur amitié se transformait en un bel amour, qui grandissait de jour en jour. Mais tous deux souffraient d'une grande timidité qui les empêchait d'avouer leurs sentiments véritables. Alors ils se contentaient de profiter du jour présent aux côtés de leur âme sœur... C'est donc ensemble qu'ils virent le soleil briller de plus en plus haut dans le ciel, de plus en plus fort... L'hiver avait été agréable avec ses températures douces, le printemps fut un paradis avec des températures chaudes à toute heure du jour et de la nuit !

     

    Seulement, l'été vint lui aussi... Et avec lui, la chaleur devint torride. Le soleil semblait ne jamais vouloir se coucher, et même les nuits, la chaleur devenait insupportable ! Les oies étaient accablées par ces températures qui ne baissaient pas, et chercher leur nourriture devenait de plus en plus difficile lorsque bouger sous la chaleur accablante était déjà un supplice. Même les eaux du lac ne les rafraîchissait plus. Au contraire, sous l'effet de la chaleur, elles étaient devenues vaseuses... L'été dans le Sud fut aussi difficile à vivre que l'hiver dans le Nord.

     

    Alors certaines oies sauvages commencèrent à parler d'un retour vers le Nord, afin d'échapper aux chaleurs torrides. Les autres ne voulaient pas en entendre parler : revivre un hiver glacial ? Jamais ! Au bout de quelques jours, la colonie était divisée en deux clans opposés : les uns voulaient retourner vivre dans le Nord, les autres tenaient à rester dans le Sud. 

     

    Malheureusement, les parents de Yolanda faisaient partie des premiers, et les parents d'Albert des seconds... Alors lorsque les deux clans décidèrent finalement de se séparer pour fonder deux colonies distinctes, qui s'installeraient où elles le souhaitaient, Yolanda suivit sa famille pour le long vol du retour vers le Nord, tandis qu'Albert restait avec les siens près du lac du Sud.

     

    Quel déchirement pour les deux jeunes oies ! Mais elles ne pouvaient se résoudre à quitter leurs parents, leurs frères et sœurs, leurs oncles et tantes... La veille du départ des partisans du retour vers le Nord, Albert et Yolanda se retrouvèrent seuls près d'une petite mare à quelques minutes de vol de leur lac. Là, ils osèrent enfin s'avouer leur amour... Mais quelle tristesse de savoir que l'autre les aimait aussi, puisque c'était pour se quitter à jamais ! Ah, pourquoi ne pouvait-il exister un endroit merveilleux, où l'hiver était doux et l'été agréable ? Un été comme dans le Nord, et un hiver comme dans le Sud ? Petit-à-petit, une idée germa dans leurs esprits. Une idée qui devait leur permettre de rester ensemble malgré tout... Tout excités, ils s'envolèrent à tire d'aile pour revenir auprès des autres oies sauvages : le plus dur restait à faire !

     

    Aussi ne perdirent-ils pas de temps et, chacun de son côté, commença à parler à son clan. Ce ne fut pas facile, et nos deux oies ne se permirent même pas de fermer  l'œil de la nuit, pour convaincre le plus d'oies possible. 

     

    Et le lendemain, au moment où le grand envol était prévu, on vit nombre d'oies hésiter, se demander que faire, tourner en rond... Après tout, Albert et  Yolanda n'avaient-ils pas raison ? Pourquoi devaient-elles vraiment choisir entre le froid glacial et l'été torride ?

     

    Finalement, après bien des discussions, toutes les oies sauvages de la colonie originelle reprirent leur place sur les bords du lac. Non pas qu'elles aient choisi de rester toujours dans le Sud, mais parce qu'elles avaient adopté la solution originale proposée par Albert et Yolanda : vivre l'hiver dans le Sud, et l'été dans le Nord... Faire deux migrations dans l'année, qu'était-ce après tout, comparé aux souffrances de climats trop durs ?

     

    Albert et Yolanda exultaient : ils allaient pouvoir passer le reste de leur vie ensemble, sans plus jamais se quitter ! Ils fondèrent d'ailleurs une jolie famille et eurent beaucoup d'oisons, tous plus mignons les uns que les autres...

     

    Et c'est depuis ce jour, et grâce à l'ingéniosité de deux oies amoureuses, que les oies sauvages s'envolent en automne pour profiter d'un hiver clément dans le Sud, et qu'elles reprennent le chemin de leur migration vers le Nord, le printemps venu, pour vivre un doux été...

    Un conte sur les oiseaux migrateurs

    Un conte sur les oiseaux migrateurs


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